L’ÉDUCATION DES FILLES AU MAROC 

Au Maroc, la pauvreté et l’enclavement rendent difficile voire impossible une fréquentation régulière des établissements scolaires.

En zone rurale, les collèges et lycées sont rares et éloignés et seules quelques familles laissent leurs enfants prendre le risque de parcourir seuls à pieds des dizaines de kilomètres chaque jour pour un peu d’éducation.

Les conséquences de ce manque d’éducation sont multiples pour ces petites filles : pauvreté, travail infantile, mariage et grossesse précoces et donc mortalité plus élevée, …

Le Maroc fait partie des 21 pays les moins avancés en termes d’éducation et d’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement qui concernent l’éducation.

Et si des progrès ont été notés sur le primaire, le décrochage et les inégalités restent gigantesques dès le secondaire. Selon l’UNICEF, seules

• 16% des filles issues de milieu rural sont inscrites au secondaire.
• ¾ des enfants qui ne vont pas à l’école sont des enfants issus du milieu rural (où vit 52% de la population) et la majorité de ces enfants non scolarisés sont des petites filles.

Très concernés, la banque mondiale, l’UNESCO (rapport récent) ou encore l’UNICEF ont tiré la sonnette d’alarme dans plusieurs rapports récents. C’est dans ce premier pays,le Maroc, que la Fondation Béatrice Schönberg a décidé d’agir et d’investir dans des solutions simples et concrètes mais néanmoins innovantes que sont les maisons d’études. Ces solutions ont prouvé leur efficacité et sont recommandées par les organisations internationales et soutenues par les autorités nationales et locales.

Une société ne peut impunément et sans conséquences laisser dans l’ignorance la moitié de ses citoyens. Même si la moitié de ses citoyens sont de fait des citoyennes.